« Je ne sacrifie ni ma nation à ma foi, ni ma foi à ma nation. »
Mekhitar de Sebaste, né Petros Manuk, soucieux de fonder un ordre religieux consacré à la renaissance spirituelle du peuple arménien.
A des titres divers, nous sommes tous des enfants de Mekhitar Appahayr, que nous soyons anciens élèves d’une institution mekhitariste, de France, Italie, Autriche, Turquie, Liban, Syrie, Bulgarie, USA, Argentine voir Egypte.
Que nous ayons été dans ces établissements pour des cours hebdomadaires du jeudi ou du samedi.
Ou que nous soyons simplement un élève en âge d’y aller, quand ces établissements étaient ouverts, pour certains, le regret de n’avoir pas pu y aller.
Que nous soyons simplement un arménien désireux de ne pas être spolié de notre patrimoine.
Force et de constater que les mekhitaristes contemporains n’ont pas la même motivation que leurs prédécesseurs et surtout de son fondateur, l’époque a changée, les valeurs humanistes universelles ont été remplacées par le pouvoir et l’argent. L’amour du Christ, l’amour du prochain passent au second plan, pour davantage s’occuper à faire fructifier le magot.
Dans ces temps troublés et troublants, il devient nécessaire voir indispensable de s’unir pour s’opposer à ce qui nous est proposé et parfois imposé.